OTOPLASTIE

La correction chirurgicale des oreilles décollées permet :

De réduire l’angle qui existe entre le pavillon de l’oreille et le crâne lorsqu’il est trop important,
D’accentuer le relief du cartilage lorsqu’il est absent ou mal plicaturé.

Cette intervention est possible à partir de l’âge de 7 ans, lorsque les oreilles ont atteint leur taille adulte et lorsque l’enfant est demandeur.

Elle est également possible à l’âge adulte.

Cette intervention ne peut être prise en charge par l’assurance maladie qu’à condition que la « déformation entraîne une gêne sociale importante ». La déformation doit donc être suffisamment importante aux yeux de tous pour justifier une prise en charge.

Dans le cas contraire, il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique dont l’ensemble des frais sera détaillé sur le devis qui vous sera remis en consultation.

 

Avant l’intervention :

  • Deux consultations de chirurgie espacées de 15 jours minimum sont obligatoires avant tout acte de chirurgie esthétique.
  • Des photographies médicales sont réalisées.
  • Une consultation d’anesthésie est obligatoire plusieurs jours avant l’intervention.
  • Un bandeau sera prescrit.

 

L’intervention :

Vous êtes hospitalisé(e) le matin de l’intervention.


Vous devez impérativement être à jeun depuis minuit (6 h pour les solides et le tabac et 4 heures pour l’eau).


L’intervention se déroule sous anesthésie locale ou générale et dure entre 1 et 2h.

 

Après l’intervention

Une surveillance a d’abord lieu en salle de réveil, puis dans votre chambre.
Un pansement « en casque » maintient les oreilles en bonne position pendant les 24 premières heures.


Le pansement est retiré le lendemain de l’intervention et remplacé par quelques compresses maintenues par le bandeau prescrit. Le bandeau doit être porté la journée pendant 8 à 15 jours et la nuit pendant deux mois.


Le retour au domicile a lieu en général le jour de l’intervention ou le lendemain et il est recommandé qu’une personne vous accompagne.

Les fils de suture utilisés sont habituellement résorbables.
La première douche et shampoing sont autorisés dès le retrait du pansement.

Plusieurs consultations de contrôle sont réalisées, environ 1 mois, 3 mois, 6 mois et 1 an après l’intervention.

Les premières semaines après l’intervention, il est classique d’observer :
Un œdème (gonflement) et des ecchymoses (bleues ou violettes) des oreilles d’importance variable, souvent asymétriques, et persistent une quinzaine de jours en moyenne.

Les douleurs sont rares et bien soulagées par les traitements antalgiques simples. Si la douleur est importante (hématome éventuel ou pansement trop serré), il est nécessaire de contacter rapidement votre chirurgien.

La sensibilité des pavillons et des lobules diminue temporairement après l’intervention. Cette insensibilité des oreilles oblige à les protéger systématiquement du froid (bonnet en hiver) et du chaud (éviter de régler le sèche-cheveux en position « chaude »).

La période d’arrêt des activités sportives est de 1 à 2 mois environ (surtout les sports collectifs et violents).

Le résultat définitif ne s’observe pas avant 3 mois et au moins 12 mois pour juger de l’aspect définitif des cicatrices.

 

Les cicatrices

Comme pour toute intervention chirurgicale, il existe des cicatrices qui sont verticales et proches du pli derrière l’oreille. Bien que définitives, ces cicatrices sont donc particulièrement discrètes.

Comme toutes les cicatrices :

  • Elles sont définitives.
  • Elles doivent être protégées du soleil pendant au moins 6 mois pour éviter le risque de pigmentation (coloration ou « bronzage ») définitive.
  • Elles peuvent être rouges et visibles pendant plusieurs mois.

Leur aspect définitif (largeur, épaisseur, couleur) est imprévisible et ne doit pas être jugé avant 6 à 12 mois. Les cicatrices hypertrophiques (dures et épaisses) sont possibles dans cette intervention.


Les risques

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduits dans les conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et à la réglementation en vigueur, exposent à un risque de complication.


Dans de très rares cas, imprévisibles, la cicatrice cutanée rétro-auriculaire peut s’épaissir et prendre un caractère hypertrophique disgracieux, réalisant une cicatrice chéloïde. Cette complication est favorisée par une intervention dans la période autour de la puberté.
Les modifications de la sensibilité : à type d’engourdissement, d’insensibilité ou de douleurs sont habituelles et disparaissent avec le temps (plusieurs mois ou années selon les cas).

Elles peuvent néanmoins être définitives.


Les hématomes favorisent les complications infectieuses et, en particulier, les chondrites (infection du cartilage du pavillon de l’oreille) qui peuvent aboutir à une nécrose avec destruction quasi totale du cartilage de l’oreille, laissant persister une oreille petite et souvent très déformée.


Le redécollement est possible, spontanément ou après un traumatisme, même mineur, et peut nécessiter une retouche généralement réalisée sous anesthésie locale brève.


S’il faut connaître les risques de cette chirurgie, les résultats sont le plus souvent excellents et apportent un changement très positif dans la vie de nombreux patients.

Les interventions pratiquées

Chirurgie maxillo-faciale

C’est une spécialité médico chirurgicale qui se spécialise dans la région cervico-faciale, c’est-à-dire le visage, le cou, les sinus et les maxillaires

Chirurgie réparatrice

La chirurgie réparatrice dite souvent « chirurgie plastique », est destinée à restaurer la morphologie du visage ou du corps si elle a été atteinte.

Chirurgie ORL

Spécialité médico-chirurgicale dédiée aux anomalies de l’oreille, du nez et des sinus, de la gorge et du cou.

Chirurgie du nez

Une chirurgie correctrice des déformations de la cloison et de la pyramide nasale.

Injections

Pour obtenir un coup d’éclat ou harmoniser les volumes du visage, l’injection d’acide hyaluronique peut être une solution

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